Bonjour, je suis Charlotte François, designer produit. Vous êtes ici sur le blog que j’ai tenu tout au long de ma dernière année de diplôme de DSAA (diplôme supérieur des arts appliqués) à Rennes en design de produit (2011-2012)

Dans cette démarche j’ai choisie de m’intéresser à la lave en tant que matériau et plus particulièrement à la pierre volcanique en Auvergne, la plus connue d'entre elles étant souvent la Pierre de Volvic. Mon objectif serait grâce au design de produit de réconcilier les auvergnats avec ce matériau qui est aujourd’hui souvent associé au passé.

À travers ce blog vous pourrez suivre l’évolution de mon travail tout au long de cette année.

dimanche 30 octobre 2011

Visite de l'entreprise Mallet et de ses carrières à Volvic




Afin de cerner au mieux mon thème (la lave pour ceux qui auraient oublié !), je me suis rendu au point de départ de la production : en carrière.
Ce 28 octobre, j'ai donc visité les deux carrières en activité de l'entreprise Mallet, à Volvic. Comme son lieu l'indique, c'est la fameuse « Pierre de Volvic » qui y est extraite...
J’ai été reçue par M. Lardet, directeur de la production, qui m'a expliqué le fonctionnement de l'entreprise ainsi que le « statut » actuel de la lave dans le monde de la pierre. En effet, l'entreprise Mallet est certes une petite exploitation au regard d'autres carrières actuellement en activité, mais elle est extrêmement respectée dans le milieu de la pierre. Ceci est du aussi bien à la qualité de la roche qu'à celle du travail effectuée par l'entreprise et son personnel.


Aujourd'hui, l'entreprise est sollicitée pour des chantiers aux quatre coins du monde (États-Unis, Grèce, Émirats Arabes…). La pierre a un important passé dans le bâti mais aujourd'hui se sont les émailleurs qui sont les premiers clients de la société.
J'ai aussi appris que pour 1m3 de pierre extraite, seulement 25 à 30 % du bloc est vendu. Cela est du au calibrage du bloc en carrière afin qu'il soit aux dimensions acceptées par les machines de découpe et aussi et surtout aux dimensions réclamées par le client. En effet, la société propose que du « sur-mesure ». Cette information m'amène à me questionner sur la notion de chute et de la valorisation de l'ensemble de la production.
Lors de cette visite, j'ai aussi compris les raisons du prix si élevé de cette matière. En refroidissant, la lave a formé des blocs de différentes dimensions. Pour optimiser la quantité et la qualité de la matière, l’extraction se fait essentiellement à la main et quelques outils manuels. La pénibilité du travail est financièrement récompensée. Il faut ajouter à cela la rareté du matériau, sa qualité, la quantité vendu face à celle extraite et l'on comprend aisément son prix.
En plus de m'avoir informé sur les aspects « pratique » de la production, cette visite m'a aussi permis de poser des images et des sensations sur des notions abordés en classe. Je remercie M. Lardet pour son accueil et Maria Balmisse (pour m’avoir mis en relation avec M. Lardet), deux personnes qui ont apporté une dimension concrète à mon travail.

Chutes de Pierre de Volvic après le calibrage fait en carrière

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